Une valeur sûre
Sortie au tout début des années quatre vingt, la 125 CM n’est nullement dépassée, trois décennies plus tard, dans son rôle d’utilitaire.
Car son look custom, comme celui de la Suzuki 125 GN et de la Yamaha 125 SR, ne doit pas tromper : c’est bien dans le registre des déplacements quotidien qu’on la croise encore assez souvent aujourd’hui, affichant souvent des kilomètrages respectable pour une moto de cette cylindrée.
Il faut dire que le moteur est en béton. Hérité de la fabuleuse mais pointue 125 Twin qui fit la joie de toute une génération de jeunes motards à la fin des années soixante-dix, il a été assouplie et se contente d’un seul carburateur, « à l’ancienne. »
Signe distinctif : il est calé à 360° et sa distribution à simple arbre à cames en tête est entraînée par une indestructible chaîne à double rangée de maillons.
On lui a souvent reproché de se montrer un peu mou mais pour peu que son propriétaire lui accorde une attention sommaire mais régulière, il est paré pour vous emmener au bout du monde.
Ce fidèle destrier se contente qui plus est de 3,1 litres d’essence pour 100 kilomètres , tant et si bien que le réservoir, de volume somme toute modeste (11 litres ), suffit à assurer une autonomie de l’ordre de 350 km .
Soyez sûrs que vous vous arrêterez avant car la position de conduite induit un confort très relatif malgré le siège moelleux.
La finition étant digne de ce que Honda fit de mieux, elle vieillit bien. Tout juste pourra t-on lui reprocher, douze ans après sa sortie du catalogue en 2001, de ne plus être tout à fait dans le coup au niveau du freinage, assuré par deux bons vieux tambours à simples cames.
Tableau d’entretien : vidange, réglage du jeu aux soupapes et tension de la chaine de distribution recommandés tous les 3000 km .
(Souces : Moto Journal spécial essais 1995. Moto Revue spécial Occasion de juin 1999.)
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