Leur père à tous…
Un peu d’histoire : On l’avait prématurément enterré au tournant des années 2000 à la faveur des scooters au look plus futuriste propulsés par des moteurs 4 temps ; mais le père du scooter populaire s’est si bien accroché que Vespa a fini par lui faire passer la barre de la norme Euro 3. Et il est toujours là, avec son petit mono deux temps à refroidissement par air forcé, sa coque en tôle, sa pédale de frein au plancher et sa roue de secours.
Comprenons-nous bien : le Vespa n’est pas le premier scooter. D’autres avant lui s’étaient aventuré sans succès sur le marché du deux roues dès les années 1920. La « Guêpe » présentée par Vespa au salon de Turin en 1946 connut, elle, un tout autre sort. Dans un pays peu réputé pour la qualité de son réseau routier, elle mit en mouvement une véritable ruche.
Dotée d’une technologie de production moderne, l’industrie se rua en effet sur ce nouveau créneau pour citadins en quête de véhicules légers, propres, surs, économes et bon marché.
Ses points forts : Ultime évolution du pionnier ( de 98 cm3) présenté en 1946, le 125 PX en a conservé la simplicité et la robustesse mécanique, ainsi que la solide coque d’acier.
Donné pour une consommation de 3,1 l/100, il présente avec son réservoir de 8 litres une autonomie conforme aux canons du genre.
Pas de chaîne à retendre comme sur une moto. Pas de cardan. Pas de courroie à changer et, en prime, une roue de secours interchangeable avant -arrière.
Ses points faibles : Un détail relevé dans un hors série consacré en 1991 par Le monde de la moto aux 125 suffit à les résumer tous : son « côté rétro » pointé dans la liste des points positif constituait dans le même temps à lui seul la liste des points négatifs.
On l’aura compris : l’engin présente exactement les défauts de ses qualités.
En prise directe sur la roue arrière, le moteur crée par son positionnement latéral un déséquilibre qu’il appartient au pilote de compenser. Ajoutez à cela des roues avant et arrières (interchangeables) plus petites que celles de la concurrence (10 pouces) et un freinage avant auquel on a longtemps reproché une certaine brutalité source de dribblage. En 1996 néanmoins, le PX a adopté un disque à l’avant, ainsi qu’un nouveau combiné ressort-amortisseur. 1996... L'année justement, où Vespa s'était mis en tête de confier sa succession à l'ET4...comme 4 temps.
On dit LA Vespa, et pas " le Vespa " !!!
RépondreSupprimerCQFD ! JC