Le joujou extra
Ses points forts : Première à revenir aux sources du trail léger, facile et efficace, après la vague « africaine » des gros réservoirs du style super tanker, la Dom est la moto urbaine par excellence. Agilité, légèreté et hauteur de selle raisonnable alliés au caractère d’un moteur fiable qui reste une référence en font un jouet sensationnel sur les petites routes et une compagne à la fois pratique, sympa et rigolote en circulation urbaine.
Sa partie cycle est vive, précise et stable. Et pour ajouter à ces qualités, le freinage est aussi puissant que progressif.
Ses points faibles : Miss Dom est une piètre voyageuse pour qui a goûté au confort des grandes rouleuses. Le grand débattement de ses amortisseurs lui permet certes d’absorber les irrégularités de la route mais les suspensions restent aussi raides que la selle est dure et l’absence de protection se fait vite sentir sur les longs parcours.
A l’usage : Les premiers modèles ( 1988-1991) ont souffert de quelques caprices du circuit électrique : boîtiers CDI grillés. A finition de ces modèles made in Japan était en revanche irréprochable, ce qui n’est hélas plus le cas des modèles suivant assemblés en Italie, reconnaissables à leurs tubes d’échappement en acier peints en noir en lieu et place des tubes en inox.
Ces modèles « italiens » ont également connu des problèmes de carburation liés à un mauvais réglage de la hauteur de cuve qui engendrait des calages inopinés lors des décélérations mais l’engin n’en demeure pas moins une production Honda, c’est-à-dire sérieuse.
Son seul vrai point faible n’en est pas vraiment un ; plutôt une conséquence de sa conception : en bon gros mono refroidi par air, le moteur de la Dom nécessite quelques soins sur sa culasse à des kilomètrages ( entre 40 et 60 000 km en fonction du traitement ordinaire qui lui est infligé) qui font sourire les productions plus modernes à refroidissement liquide ; la rançon de la simplicité mécanique.
Pour le reste, on signale quelques cas d’usure prématurée des disques de frein et une consommation souvent élevée de chaîne et de pneus : le prix des sensations fortes.
Tableau d’entretien : Vidange et réglage du jeu des soupapes tous les 6000 km. Remplacement du filtre à huile et des bougies tous les 12 000 km. Remplacement du filtre à air tous les 18 000 km.
(Source : Moto Journal hors série occasion spécial fiabilité de mars 2003 et Moto Journal spécial essais de 1995.)
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