BMW R 80 RT: ce qu'ils en disent

Pour la vie

Sortie du catalogue de la marque en 1996 , la R 80 RT n’en demeure pas moins une machine toujours très courue et par conséquent cotée sur le marché de l’occasion, en dépit de ( généralement) forts kilométrages directement imputables à ses nombreuses qualités routières.

Encore refroidi par air, le flat twin est, avec celui de la R 100 R l’un des deux dernier représentant de l’ancienne génération de twins BMW.

Sa simplicité le prédispose à des reconditionnements successifs limité par le seul tarif des pièces.

Cela vaudra surtout, à forts kilométrages, pour la boite et la transmission finale par cardans qui, avec les joints d’embase et de culasse sont les principaux points à surveiller.

Si un changement s’impose, l’heureux propriétaire devra y consacrer un peu de ses économies mais sera assuré de repartir pour un tour de compteur. A allure raisonnable s’entend car la bête brille par son confort, la protection du pilote et par sa capacité à emmener armes et bagages mais avec ses 50 chevaux à 6500 tours et ses 170 km/h en pointe, elle ne supporte guère d’autre style de conduite.

Son statut de bête de somme lui va au demeurant à ravir et pour peu que ce caractère colle à celui du pilote, la conduite ne sera pas dépourvue de sensations. Le couple de 5,8 mkg à 4000 tr/min y pourvoira.

Avec une moindre consommation (comptez huit litres au 100), elle eut pu passer du statut de bête de somme à celui de chameau. Cela dit, elle n’en affiche pas moins une autonomie respectable de 260 kms.

Avec autant de qualités, on comprendra pourquoi elle est devenue en onze ans de carrière ( elle est apparue en 1984) l’égérie de la Gendarmerie française et de tous les gros rouleurs.

(Source : Moto Revue spécial occasion de juin 1999.)