lundi 1 avril 2013

Suzuki 125 Marauder

Le chant du cygne


 
 
On n'abandonne pas une recette efficace; on la décline selon les gouts du moment. C'est exactement ce que fit Suzuki en 1998 avec la Marauder qui, dix-huit ans après l'incontournable 125 GN, annonce le renouveau de la gamme 125. Après elle, il y aura en 1999 la petite 125 TU qui offrira à l'infatigable petit mono quatre temps de la gn une sortie avec les honneurs sous sa robe rétro, puis l'Intruder qui viendra jouer dans la cour des bicylindres en V avec la Yamaha Virago et la Honda Shadow. Bref, la Marauder est annonciatrice d'une fin de règne en beauté pour la lignée GN. Dès sa première année, elle se hisse sur le marché français en 7e position des ventes de 125; pas si mal pour une avant-dernière de portée. Ses atouts? Des petites roues (16 pouces à l'avant et 15 pouces à l'arrière) recouvertes de garde-boue enveloppants qui lui donnent un petit air rondouillard évocateur de l'esprit Indian. Faible hauteur de selle, petit gabarit, position de conduite confortable, tenue de route saine... Elle se distingue nettement de la vague custom ambiante par sa filiation utilitaire. Et justement, cette filiation sert aussi sa cause car du point de vue de la motorisation, la Marauder n'a plus rien à prouver. Le petit mono quatre temps est d'une robustesse à toute épreuve et, à l'image de la 125 GN, a un appétit d'oiseau.


(Sources: Moto Journal spécial essais 1999 et hors série occasion/fiabilité mars 2003.)

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