jeudi 28 mars 2013

Yamaha 125 RD/RDX

L'autre révolution de 68
 
 

Yamaha XT, Yamaha 350 RDLC, Yamaha T Max…La marque au diapason a souvent su associer à son nom celui d’un nouveau style de moto mais lorsqu’elle sort son premier 125 bicylindres en 1968, c’est à un nouveau style de vie qu’elle ouvre la voie.
Le marché des 125 est occupé par les véhicules à vocation utilitaire lorsque apparaît l’ancêtre de la 125 RDX : l’YAS 1. Y pour Yamaha ; A pour 125 et S pour Sport. Les dès sont jetés. A la Jeunesse qui, dans toutes les capitales d’Europe mais aussi aux Etats Unis, fait vaciller les codes de la vieille société utilitariste, Yamaha propose une machine à plaisir.
Si l’YAS 1 présente esthétiquement quelques stigmates de l’écrasante domination du style utilitaire, l’YAS 2 sortie en 1970 se rapproche déjà furieusement de la fameuse AS 3 qui, dès 1971, portera le coup de grâce à l’ancienne génération de « vélomoteurs ».
Avec ses 15 chevaux, l’AS 3 a tout d’une vraie moto. Les cylindres en fonte sont abandonnés au profit de l’aluminium. Signe des temps: un rapport alésage/course carré de 43X43 qui lui procure une grande souplesse d’utilisation conciliant la nervosité et la rapidité. Et pour ne rien gâcher au tableau, la finition est sans commune mesure avec les standards du genre utilitaire.

Nouvelle fratrie à clapets

Cette nouvelle approche du marché des 125 est couronnée de succès mais Yamaha ne s’endort pas sur ses lauriers pour autant. Dès 1973, l’ensemble des modèles de la gamme est doté du nouveau système d’admission par clapet qui améliore à la fois le rendement et la souplesse. A l’AS 3 succède la 125 RD, fille cadette d’une fratrie développée en versions 200, 250 et 350 cm3 avec la fameuse Yamaha 350 RD, base de la non moins fameuse 400 RDX.
C’est en 1976 que la mutation de la série RD en RDX est engagée.
Si l’évolution de la mécanique est sensible, notamment au niveau de la conception du haut moteur, elle ne bouleverse pas néanmoins, les grands traits de caractère de l’engin.
C’est essentiellement au niveau de l’esthétique que la nouveauté est du coup la plus flagrante avec, en lieu et place du petit réservoir de style goûte d’eau, un long réservoir anguleux.
A l’exception des jantes à bâtons et de la suspension des repose-pieds passagers, la RDX ne connaîtra plus guère d’évolution jusque sa retraite, en 1982. Cela date un peu mais ne vous étonnez pas pour autant si d'aventure, vous en croisez une qui transporte vaillamment son pilote dans un doux ronronnement feutré typique de son moteur carré: la bougresse ne fut pas seulement la plus sportive des 125 de son temps. Au fil des années, elle s'est également avérée être une petite monture parfaitement fiable (la photo ci-dessous a été prise en 2010.)

 

2 commentaires:

  1. c'était ma première moto.
    1975 elle avait le réservoir arrondi (modéle d'avant appeler RDX).
    pas très endurante coté allumage.
    me souvient d' une nuit passé chez des amis en charente (rochefort)grace à un allumage (condensateur) défectueux.
    j'ai appris la mécanique la dessus.
    me suis appercu que l'on pouvait percé un piston en installant des pots de détente fait maison en suivant les indication du manuelle d'entretien (revue technique).

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    1. je t'ai reconnu thierry Garnier
      alors tu es dans la drome maintenant ?

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