La bonne affaire à tout faire
Ses points forts : On ne devient pas l’une des plus belles réussites commerciales d’une marque comme Suzuki par hasard. On commencera donc par relever l’étonnante disponibilité de son quatre cylindres, linéaire de 2000 à 8000 tours et franchement taquin au-delà c’est-à-dire jusque la zone rouge (12 000 tours.)
Réputé solide, le bouilleur est admirablement servi par une boîte de vitesses aussi souple que précise.
L’ensemble est monté dans une partie cycle saine qui facilite la vie en toute occasion, urbaine ou sportive, d’autant que le freinage est à la hauteur. Et comme son prix était inversement proportionnel à la somme de ses qualités (moins de 35 000 F en 1995 contre presque 38 000 F pour sa concurrente la Kawa 550 Zephyr), on comprend pourquoi elle fut surnommée dès sa sortie "d’affaire de l’année."
Ses points faibles : Elle en a tout de même quelques-uns, à commencer par son couple haut perché (5,5 mkg à 9500 tours) qui pénalise les reprises et le duo. La tentation de conduire dans les tours est du coup très forte mais là, attention : le moteur devient gourmand et la consommation peut allègrement passer de moins de 6,5 litres à 10 litres/100.
A part cela, on lui a reproché une garde au sol limitée par un collecteur d’échappement exposé aux trottoirs urbains, une selle dure, surtout pour le passager et un dosage délicat du starter.
A l’usage : La solidité du moteur ne lui épargne pas une consommation d’huile qui peut s’accroître avec l’âge.
A surveiller également : l’étanchéité du circuit électrique. Les Bandits supportent mal le froid comme l’humidité. Un petit coup de bombe anti-humidité devra donc être régulièrement passé sur la câblerie haute tension, sous le réservoir.
Tableau d’entretien : Vidange et réglage du jeu aux soupapes tous les 6000 km. Remplacement du filtre à huile et des bougies tous les 12 000 km. Remplacement du filtre à air tous les 18 000 km.
(Source : Moto Journal hors série Occasion/fiabilité de mars 2003.)
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