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mardi 4 décembre 2012

Kawasaki 500 GPZ: ce qu'ils en disent


La polyvalente



 
Ses points forts. Le brio et le tempérament de son bicylindre à huit soupapes. Il s’exprime pleinement au delà de 7000 tours et les montées en régimes sont franches.
Performances à son avantage pour un 500. Comportement routier «  sain et joueur », servi par un confort tout à fait satisfaisant qui permet à la «  bête » de passer allègrement du rôle d’utilitaire à celui de petite sportive.

Ses points faibles. Son moteur, comme toute médaille, affiche un revers : il n’apprécie guère les évolutions à bas régime et le fait savoir par une rugosité génératrice de vibrations.
Dans le même registre, il ne brille pas par sa souplesse.
La boîte de vitesse est à l’avenant et la garde au sol vous rappellera le cas échéant qu’il ne s’agit pas d’une sportive pure et dure dans les enchaînements de virages rapides.

A l’usage. Sur les premiers millésimes, les aimants du rotor d’alternateurs se montraient parfois baladeurs, entraînant des pannes d’allumage. Une faiblesse également du côté des tendeurs de chaînes de distribution. Ces problèmes ont été durablement réglés lors du relifting de 1994 qui a également porté sur la partie cycle avec un nouvel empattement, un nouvel angle de chasse et le remplacement de la roue avant de 16 pouces par une 17 pouces.
Une faiblesse subsiste dans le temps : la vulnérabilité des silencieux à la corrosion. Gare, donc, aux petits parcours qui ne permettent pas l’évacuation de la condensation accumulée durant la nuit ou au démarrage. Les tubes en revanche, bénéficient d’une efficace protection du sabot.

Plan de révision : Vidange tous les 6000 Kms. Remplacement de filtre à huile, à air et des bougies tous les 12 000 kms. Réglage du jeu aux soupapes tous les 12 000 kms également.

(Source : Moto Journal hors série Occasion de mars 2003.)

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