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dimanche 18 novembre 2012

Kawasaki 750 Zephyr: ce qu'ils en disent


La première



Dans sa version bicolore d’origine, la 750 Zephyr évoquait furieusement la fameuse 900 Z1 qui, en 1973, avait mis un terme au règne sans partage de la Quattre pattes Honda sur le marché du gros cube moderne ; entendez par-là japonais. Et ce n’est pas un hasard. La Zephyr fut la première, en 1991, à renouer avec un concept en vogue dans les années soixante-dix. A cette nuance près que ce qui passait vingt ans plus tôt pour le dernier cri faisait déjà figure, en 91, de roadster rétro. C’est ainsi que l’on qualifia ce nouveau créneau enrichi dès l’année suivante par Honda de sa Seven fifty, conçue sur le même mode.
Le mode justement, parlons-en.
Un quatre cylindres à deux soupapes par cylindre, un refroidissement par air et un cadre à double berceau : tout ce qu’il y a de plus classique au regard d’une époque tournée vers l’hyper sport. Mais force est de reconnaître que le classique a du bon.
Onctueux, le moteur présente une belle allonge et la position de conduite relativement basse apparaît si naturelle qu’elle autorise les longs trajets à allure soutenue malgré l’absence de protection.
Une tenue de route saine, un freinage puissant... La Zephyr est l’archétype de la moto équilibrée. Tout juste lui reprocha t-on la raideur de ses amortisseurs et un starter agaçant; bien peu de chose en somme au regard de la somme de ses qualités dispensées - c’est une caractéristique majeure de la catégorie qu’elle inaugure- à un tarif très serré.

(Source : Moto Journal spécial Essais 1996.)

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