Ses points forts : Une polyvalence qui fait de cette 125 une digne petite sœur de la 850 TDM.
Vigoureuse, la mécanique n’est pas contraignante, du moins pour ce qui concerne les modèles postérieurs à 1993. Les premiers modèles fabriqués en Italie ( les Lightburner) étaient en effet servis par des mécaniques assez capricieuses.
Niché dans une partie cycle équilibrée elle-même secondée par un freinage à la hauteur des performances, ce petit bouilleur à refroidissement liquide a tout pour faire vivre une vraie petite routière dont le gabarit et les équipements de protection se prêtent à des parcours relativement longs.
Qui plus est, son système de bridage est intelligemment conçu ( par l’entremise d’une valve). La mécanique peut en être délestée pour retrouver sa configuration d’origine sans que la fiabilité ait à en souffrir.
Ses points faibles : Une consommation relativement élevée pour une 125 mais tout à fait conforme à celle d’un moteur deux temps de cette cylindrée : de l’ordre de 5,5 litres/100.
Autre revers de médaille : son grand gabarit sert ses aptitudes routières mais la hauteur de selle ( 840 mm) peut rebuter les petits pilotes.
Certains éléments de carrosserie enfin finissent par présenter des signes de vieillissement prématurés.
A surveiller : Les segments sont à remplacer tous les 15 à 20 000 km. L’opération n’est guère compliquée mais si elle n’est pas menée dans les temps, la mécanique se trouve exposée à un risque de rupture et de coincement dans une lumière du cylindre.
Le piston, lui, est à changer toutes les deux segmentations, soit dans une fourchette de 30 à 40 000 km. Là encore, rien de compliqué.
Quelques cas de goupilles fugueuses ont été signalés au niveau de la poulie d’enroulement du câble de pompe à huile. Les risques de serrage qui en découlaient ont été maîtrisés par une modification, sur les modèles postérieurs à 2000, du carter de pompe.
(Source : Hors série Moto Journal spécial occasion de mars 2003.)
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