jeudi 11 avril 2013

Yamaha 1000 FZR

Du béton!



Apparue sur le marché français en 1986, la 1000 FZR a eu une carrière contrariée dont, paradoxalement, elle bénéficie avec le recul sur le marché de l'occasion.
Initialement classée dans la catégorie des sportives, elle y fut rapidement sinon déclassée, du moins éclipsée par 'arrivée en 1987 de la 750 FZR. Même châssis, même base moteur mais des suspensions et surtout des comportements radicalement différents. Des deux, la sportive était bien la 750, plus chère que sa grande soeur d'ailleurs, et reconnaissable à la couleur rouge de ses roues.
Par la suite sont arrivées la Thunderace, puis la R1... Bref, la 1000 FZR, quoiqu'un peu lourde (214 kg à sec) eut pu prétendre accéder à la piste moyennant une préparation adaptée mais bien d'autres modèles de la marque affichaient des prédisposition plus convaincantes. Du coup, la 1000 FZR échappa aux kits de préparations et lignes d'échappement modifiées qui eussent entamé son potentiel de routière rapide au long cours. Un quart de siècle plus tard, c'est là qu'elle continue à exceller et qu'elle suscite le respect.
Ses arguments? Une stabilité que l'on disait en son temps «  de TGV »; son quatre cylindres Génésis à cinq soupapes par cylindre aussi disponible à bas régimes que généreux en couple ( 9 mkg à 8000 trs), un freinage sans reproche et un niveau de confort qui, sans être celui d'une grande routière, n'en demeure pas moins tout à fait acceptable.
Mal taillée pour la ville, la 1000 FZR s'avère être au final une excellente routière rapide et polyvalente réputée, avec le recul, pour la fiabilité de sa mécanique peu exigeante sur au moins deux points: sa consommation oscille autour des 7,5 l/100 et ses vingt soupapes ne nécessitent une vérification du jeu que tous les 42000 km.

(Sources: Moto Journal spécial essais 1995. Moto Revue novembre 1987 et spécial occasion de juin 1999.)

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