jeudi 14 février 2013

Suzuki 125 GN


Une reine de longévité



Ses points forts : Sous ses allures vieillottes, la 125 GN n’en demeure pas moins très prisée des roulent-toujours urbains. Il faut dire que sa longévité parle pour elle : elle est apparue au catalogue Suzuki lorsque la marque, jusqu’alors réputée pour ses petits monos et bicylindres deux temps, pris le virage du quatre temps en même temps que celui des années quatre-vingt.
Trois versions figuraient alors au programme : la basique GS, sa déclinaison chopperisée GN et sa cousine verte DR.
Portée par le phénomène custom, la Marauder viendra plus tard élargir le cercle familial sur la b ase du même petit mono qui force l’admiration par sa fiabilité, sa simplicité et sa sobriété, le tout doublé d’une vivacité avec laquelle bien des bicylindres quatre temps de l’époque eussent été bien en peine de rivaliser.
Concurrente directe de la Yamaha 125 SR, la GN a progressivement investi au sein de la gamme le rôle de l’utilitaire chic et joueuse grâce à la disponibilité de son petit bouilleur qui, moyennant une consommation de 3,5 l/100, lui procure une appréciable autonomie de l’ordre de 300 km, et même 400 dotée d’un réservoir de 12,5 l (10 l pour la GN.)

Ses points faibles : La guerre aux coûts de production a permis à l’engin de se frayer un véritable boulevard sur le marché mais elle à un prix : la qualité des chromes n’est pas son point fort. Jantes en acier, rétroviseurs et ressorts d’amortisseurs auront quelques peines à dissimuler les attaques du temps surtout si la belle couche à la belle étoile.
Idem, pour l’échappement. Sous l’effet de la corrosion, les chicanes finissent par prendre facilement quelques libertés et comme le silencieux et solidaire du coude, l’ensemble est à changer sauf à faire preuve de réels talents de bricoleurs.

A l’usage : Les amortisseurs arrières offrent un débattement réduits et ne brillent pas par leur longévité. Leur remplacement intervient souvent aux alentours des 30 000 km.
Le petit mono en revanche, affiche une santé en parfaite adéquation avec ses prétentions d’utilitaire quotidien. La chaîne de distribution peut s’avérer bruyante, auquel cas il suffira d’agir manuellement sur son tendeur ; opération à renouveler tous les 10 000 km.
D’une façon générale, son entretien est conforme à celui que nécessite tout petit moteur à quatre temps et refroidissement par air : vidange et réglage du jeu aux soupapes tous les 5000 km en particulier.

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