dimanche 25 novembre 2012

Yamaha 1200 VMax: ce qu'ils en disent

Une légende



Ses points forts : A mi-chemin entre custom et dragster, le V Max n'est pas une simple moto ; c'est une légende. Depuis 1985, elle n'en finit pas de fasciner par sa capacité à jongler avec les antagonismes sous ses airs de brute à patte de velours.
L'inépuisable coffre de son gros moteur V 4 se distingue par une élasticité qui, au grès des aspirations du moment, transforme le monstre hybride en grosse monture pataude. L'explication est dans son couple d'enfer de 12 mkg à seulement … 3500 tours. Autant dire que les amateurs de gros coup pied au cul seront comblés à la moindre sollicitation de la poignée d'accélération.
Comment réagit le cardan à ces sollicitations ? Sauf à forcer exagérément la dose sur l'accélération, il absorbe très bien le traitement grâce à un amortisseur de couple des plus efficaces.
Et le poids dans tout cela ? Passé le cap de la période d'adaptation à une géométrie particulière de la partie cycle, les 286 kg de l'engin ( tous pleins faits) se font oublier dès la mise en mouvement grâce à un centre de gravité très bas auquel le placement sous la selle du réservoir de carburant n'est pas étranger.
 


Ses points faibles : Directement liés au concept, ils se concentrent sur la partie cycle dont le train arrière, qui plus est mal servi par son amortisseur d'origine, apprécie peu les chaussées dégradées.
Comme si cela ne suffisait pas, la garde au sol est faible et le freinage tout juste suffisant pour maîtriser en pleine course les ( presque) trois quintaux de la bête.
A sa décharge, elle n'a pas été conçue pour tailler la route sur de longues distances mais pour vivre la ville à pleins poumons. Le cas échéant, la capacité du réservoir est là pour le rappeler : 15 litres seulement. Avec une consommation moyenne de 8 litres/100, l'autonomie est forcément médiocre mais sachant que le gros V 4 franchit allègrement le cap des 10 litres/100 en usage musclé, on ne s'étonnera pas de se retrouver au final avec une autonomie comparable à celle d'un scooter.
Dernier point faible qui n'en est pas vraiment un ; tout juste une conséquence directe de sa forte personnalité : les dimensions atypiques de ses roues incitent leurs propriétaires à jongler avec la difficulté à trouver facilement les bons pneus.
La roue avant étant une 18 pouces, on la trouvera souvent chaussée en occasion avec le pneu arrière d'une petite cylindrée. Quant à la roue arrière de 15 pouces, il est fréquent de la voir chaussée d'un pneu usé jusque la corde.

A l'usage : Le gros V 4 est fiable mais son couple de tracteur éprouve durement le cardan qui, bien qu'efficacement secondé par l'amortisseur de couple, mérite une attention particulière. Les bruits de claquement lors de la remise des gaz sont annonciateurs d'une proche fin de vie.
Les premiers modèles ( jusqu'en 1990) ont également eu à souffrir parfois de défaut de perméabilité des membranes de carburateurs qui entraînaient des désordres dans l'alimentation, ainsi que de faiblesse, dans la durée, du démarreur.
A part cela, tout juste lui reprochera t-on une qualité des peintures et des chromes qui s’accommode mal des nuits à la belle étoile.

Tableau d'entretien : Vidange tous les 10 000 km. Remplacement du filtre à air, du filtre à huile et des bougies tous les 20 000 km. Réglage du jeu aux soupapes tous les 40 000 km.

(Source : Moto Journal spécial essais de 1995 et spécial occasion/fiabilité de mars 2003.)

1 commentaire:

  1. La roue avant étant une 18 pouces, on la trouvera souvent chaussée en occasion avec le pneu arrière d'une petite cylindrée. Quant à la roue arrière de 15 pouces, il est fréquent de la voir chaussée d'un pneu usé jusque la corde.
    n'importe quoi!!!
    on trouve encore les pneus qui vont dessus

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